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Les dégâts enregistrés lors d’un incendie ne sont imputés ni au locataire ni au propriétaire du logement. Il revient à la compagnie d’assurance de faire l’essentiel pour remettre en place le logement. Voilà en bref l’importance d’une assurance incendie. Comment faire donc pour que le remboursement soit effectif ?
Déclaration de l’incendie
C’est la première démarche à mener après le sinistre. Elle consiste à adresser un courrier avec accusé de réception à l’assureur. Cette déclaration doit être faite durant les 5 jours suivant l’incendie. Découvrez ici - même tout ce qu’il faut savoir.
Elle doit comporter plusieurs informations à savoir :
- Le nom du propriétaire du logement ;
- Le nom de l’occupant ;
- L’adresse du logement ;
- La date d’entrée dans le logement ;
- Les causes de l’incendie ;
- L’ampleur des dégâts, etc.
Justification des dommages
Dès réception de la lettre de déclaration, l’assureur se doit d’ouvrir un dossier. Dans l’évolution du dossier, il est demandé à l’assuré de décrire de manière détaillée et avec des preuves à l’appui l’ensemble des dommages. En effet, pour raisons administratives, l’existence des objets endommagés doit être prouvée. Tous les objets qui doivent faire objet de remboursement même s’ils sont calcinés ne doivent pas être jetés. Une photo de ces biens détruits permet et facilite la constitution du dossier de remboursement. Les tickets d’achat, les factures et toute autre chose pouvant justifier l’existence de ces biens doivent être fournis.
L’évaluation de l’expert et le remboursement
L’assureur envoie par la suite un expert pour le constat. L’assuré est libre de commettre un expert pour superviser le constat. Ensemble, les deux experts établiront un procès-verbal dans lequel doivent être consignés l’ensemble des dégâts et l’estimation du montant de dédommagement. Il convient de notifier que pour la plupart des cas, l’assuré peut se passer de son expert. Toute la tâche revient donc à l’expert de l’assureur qui se charge de fournir toutes les bonnes informations.
Le procès-verbal établit, l’assureur dispose d’un délai de 30 jours pour rembourser le sinistré. Toutefois, le montant du remboursement ne doit pas dépasser le plafond d’indemnisation qui a été précisé par la compagnie lors de la signature du contrat.